Archives mensuelles : Mai 2012

Pas de Dessert en Angleterre

Ben oui y’en a du dessert en Angleterre, c’est pas ça l’important!

L’important, c’est que les produits de Kernel Brewery of London et de Hardknott sont arrivés au Québec.

Pour souligner le tout, j’organise le 29 mai au pub Brouhaha un souper gastronomique accords mets / bières.

Le menu:

Hardkott – Infra Red & Kernel – Export India Porter
Patte de pieuvre braisée et grillée, risotto d’orge épicé, laitue frisée et huile d’avocat.

Kernel – Export Stout London 1890
Sanglier en croute de noisettes et parmesan, riz sauvage et asperges grillées, demie glace au stout.

Hardknott – Aether Blaec
Tartelette de fromage de chèvre au sel fumé avec compotte de raisins noirs au balsamic et anis étoilée, oignons caramélisés au whisky.

Hardknott – Queboid
Granité de pamplemousse blanc, marmelade d’abricot et splash de Rouge des Flandres.

Kernel – Imperial Brown Stout London 1856
Tataki de magret canard, sauce molé à l’amande fumée et sésame, panais frits et ciboulette chinoise.

Hardknott – Vitesse Noir
Torchon de foie gras mariné à la bière et roulé au café moulu, pain perdu brioché et velouté de champignons sauvages.

Les billets sont en vente au pub Brouhaha. C’est 80$. Ça inclut les taxes, le service, tout le menu en haut, bref, tout inclut. Les places sont limitées. Vous êtes intéressé mais vous ne pouvez pas vous déplacer au pub pour acheter des billets à l’avance? Contactez-moi, on s’arrange autrement!

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L’arrivée dans l’île

Petite mise en contexte. On est arrivée à Londres en janvier 2011. On restait 5 jours avant d’aller s’installer à Leeds dans le Yorkshire. Ce n’est pas encore ici où je vais vous parler des bons spots à bière, mais ça s’en vient bientôt!

L’arrivée à Londres est plutôt abrupte. Je dois avouer que je n’ai pas trop fait de recherche. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Je savais que l’Angleterre était un des berceaux de la bière. Je m’imaginais donc le Québec mais en mieux. Des brouepubs partout, pleins de brasseries qui brassent plein de styles de partout dans le monde…   Je m’étais trompé. Je savais que je croiserais de la bière en cask…   Je n’avais jamais imaginé à quel point!

Je tombe rapidement sur des établissements des chaînes J.D. Wetherspoon et Nicholson’s. Oui, des chaînes de pubs. Les deux tentent de préserver l’aspect culturel de leurs établissements, le côté architectural et le respect de l’histoire du pub. Je dois avouer qu’à mon point de vue, Nicholson’s y arrive quand même bien, point de vue de touriste bien sûr. Ses pubs gardent leur nom original, la décoration intérieure et extérieure est très folklorique, du bois partout, des détails, du chrome, du cuivre sur les pompes. Mais bon, dans tout ça, c’est la bière qui m’importe. Dans les bars de ces deux chaînes se trouvent plein de bières en cask, de micro-brasseries ou presque (Fuller’s c’est micro ou pas?). Les seules bières pression que vous y trouverez sont des bières sans intérêt, style Carlsberg et autre. Je bois donc de la bière en cask, tout le temps.

De la bouffe de pub, oui c’est des champignons frits, effectivement ils ont absorbé l’huile et je confirme que ça vous dégouline sur le bord des babines quand vous mordez dedans.

À Londres, il y a des pubs comme au Québec il y a des dépanneurs, sur tous les coins de rue. On y entre, on commande une pinte, on la boit accoté au bar et 15 minutes après on est sorti. Oui la bière anglaise en cask se boit vite comme ça. Pensez-y, pas de bulles et légèrement rafraîchie, il n’y a vraiment rien pour se mettre en travers de elle pis votre bedon. Mais moi je reste plus longtemps. Avec ma blonde on s’assoit sur une des banquettes en bois, on regarde les locaux entrer, ne pas enlever leurs manteaux, s’enfiler une pinte, et ressortir.

C’est l’hiver ici. C’est pas tant froid. Ça veut surtout dire une humidité qui vous creuse les os, qui fait ressortir les vieilles blessures de guerre. Les pubs y ont pensé. Leur solution? Un « mulled wine » bien chaud qui embaume l’air de la place de son odeur chaleureuse. Le tourisme en hiver à Londres, c’est génial.

Nous ne restons qu’une semaine ici avant de prendre l’autobus pour le nord de l’Angleterre, plus précisément Leeds. Je n’aurai pas trouvé un seul brouepub, occupé que nous sommes à visiter les attractions principales et à entrer dans tous les pubs sur notre chemin qui ont l’air sympathiques, ce que nous regrettons rarement. La seule place en lien avec un brouepub où nous aurons mis les pieds, c’est la Porter House. Il s’agit en fait d’un brouepub de Dublin qui s’est ouvert une succursale à Londres. La bière vient donc d’Irlande, est servie pression, dans un décor « Trois Brasseurs ». Ce n’est pas une place incroyable de bière, par contre si vous allez au brouepub original à Dublin alors oui, là, ça devient très intéressant, n’hésitez pas.

Fini Londres pour l’instant, on y reviendra plus tard.

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Soirée de surettes

Cet article a été diffusé en primeur sur le portail Ça Brasse! Si le thème des bières surettes vous intéresse, je vous encourage à lire la suite en suivant le lien au bas de l’article.

Concept de soirée très simple : des bières, chacune recouverte d’un vieux bas propre, des convives au courant du type de bières présentes, et c’est tout. Une dégustation à l’aveugle comme on appelle.

Première étape, deux bières que je voulais mettre côte à côte depuis quelques mois : les essais « rouge/brune des Flandres » de Boquébière. J’étais tombé en amour avec la Sauvage 2008 en 2010 ou 2009 au Mondial de la bière de Montréal. Lorsque c’est sorti en bouteille, j’en ai acheté quelques-unes. Je n’ai jamais regretté. La « Rouge des Cantons », de la série Hildegard, est disponible de son côté depuis plusieurs mois déjà. Pour cette dégustation, mes invités sont au courant du type de bières présentes. Un des convives comprend tout de suite ce qu’il y a sous les bas. Un p’tit vite. Faudra le surveiller.

Si vous avez envie d’entendre le brasseur parler sa bière :

Une certaine unanimité. Quelque chose cloche avec la Hildegard. Cette bière est trop sauvage. C’est quand même bon. Surette, sauvage, petite amertume terreuse. Mais c’est court, ce n’est pas un produit qui s’éternise en papilles, disons…

Autre certaine unanimité. La Sauvage 2008 c’est bon! Le côté sauvage semble mieux maîtrisé dans celle-ci. On a droit à une touche de saveurs de petits fruits rouges qui prolongent le plaisir en bouche. Elle est moins opaque que sa jeune sœur. Est-ce le temps passé en bouteille qui permet de développer ces arômes et de calmer les levures? La réponse dans quelques années quand nous ouvrirons des Hildegard gardées de côté pour l’occasion. C’était ma dernière Sauvage 2008… espérons que Boquébière continue sa série d’essais de rouge/brune des Flandres et nous offre des produits de ce type pour longtemps encore!

***

Maintenant, le cœur du sujet. Quand, il y a 2 ou 3 ans, j’ai vu une bouteille de Schoune (brasserie de Saint-Polycarpe au Québec) appelée La Gueuze Spontanée (ou quelque chose de même) dans un dépanneur de Lévis, je m’étais empressé de l’essayer, de la trouver ordinaire et d’être content que des brasseurs québécois s’adonnent à ces styles périlleux. Fin 2011, La Spontanée 2006 de Schoune arrive sur les tablettes. La meilleure façon d’encourager un brasseur à continuer ses expérimentations de lambics, c’est d’acheter ledit produit. Ce que j’ai fait. Ce que j’ai trouvé bien bon cette fois. (L’histoire ne dira jamais si c’est mon goût ou la recette qui a évolué!) Aujourd’hui, grâce à mes voyages, grâce au club Bièropholies et grâce à des amis, je me retrouve avec quelques gueuzes au profil différent que j’ai envie de toute boire à l’aveugle. Et plus important, j’ai envie que cette bière québécoise soit dans le lot et soit comparée à ses grandes sœurs belges.

Allez lire la suite sur Ça Brasse!

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