Archives de Tag: Rouge des Flandres

Soirée de surettes

Cet article a été diffusé en primeur sur le portail Ça Brasse! Si le thème des bières surettes vous intéresse, je vous encourage à lire la suite en suivant le lien au bas de l’article.

Concept de soirée très simple : des bières, chacune recouverte d’un vieux bas propre, des convives au courant du type de bières présentes, et c’est tout. Une dégustation à l’aveugle comme on appelle.

Première étape, deux bières que je voulais mettre côte à côte depuis quelques mois : les essais « rouge/brune des Flandres » de Boquébière. J’étais tombé en amour avec la Sauvage 2008 en 2010 ou 2009 au Mondial de la bière de Montréal. Lorsque c’est sorti en bouteille, j’en ai acheté quelques-unes. Je n’ai jamais regretté. La « Rouge des Cantons », de la série Hildegard, est disponible de son côté depuis plusieurs mois déjà. Pour cette dégustation, mes invités sont au courant du type de bières présentes. Un des convives comprend tout de suite ce qu’il y a sous les bas. Un p’tit vite. Faudra le surveiller.

Si vous avez envie d’entendre le brasseur parler sa bière :

Une certaine unanimité. Quelque chose cloche avec la Hildegard. Cette bière est trop sauvage. C’est quand même bon. Surette, sauvage, petite amertume terreuse. Mais c’est court, ce n’est pas un produit qui s’éternise en papilles, disons…

Autre certaine unanimité. La Sauvage 2008 c’est bon! Le côté sauvage semble mieux maîtrisé dans celle-ci. On a droit à une touche de saveurs de petits fruits rouges qui prolongent le plaisir en bouche. Elle est moins opaque que sa jeune sœur. Est-ce le temps passé en bouteille qui permet de développer ces arômes et de calmer les levures? La réponse dans quelques années quand nous ouvrirons des Hildegard gardées de côté pour l’occasion. C’était ma dernière Sauvage 2008… espérons que Boquébière continue sa série d’essais de rouge/brune des Flandres et nous offre des produits de ce type pour longtemps encore!

***

Maintenant, le cœur du sujet. Quand, il y a 2 ou 3 ans, j’ai vu une bouteille de Schoune (brasserie de Saint-Polycarpe au Québec) appelée La Gueuze Spontanée (ou quelque chose de même) dans un dépanneur de Lévis, je m’étais empressé de l’essayer, de la trouver ordinaire et d’être content que des brasseurs québécois s’adonnent à ces styles périlleux. Fin 2011, La Spontanée 2006 de Schoune arrive sur les tablettes. La meilleure façon d’encourager un brasseur à continuer ses expérimentations de lambics, c’est d’acheter ledit produit. Ce que j’ai fait. Ce que j’ai trouvé bien bon cette fois. (L’histoire ne dira jamais si c’est mon goût ou la recette qui a évolué!) Aujourd’hui, grâce à mes voyages, grâce au club Bièropholies et grâce à des amis, je me retrouve avec quelques gueuzes au profil différent que j’ai envie de toute boire à l’aveugle. Et plus important, j’ai envie que cette bière québécoise soit dans le lot et soit comparée à ses grandes sœurs belges.

Allez lire la suite sur Ça Brasse!

Poster un commentaire

Classé dans Bière